La Maison aux deux lignée ! (histoire de Kisayir Chantesang)

HRP : Bonjour à tous, je tenais à vous prévenir que le nom de mon personnage n'apparait pas dans les premières lignes. En effet, je vous livre ici l'histoire "complète" de sa famille. Notamment pour ceux qui voudrait profiter de son statut de noble pour les affaires du Cartel. Cependant, en terme de RP, seul Deliciae et ceux qui se frottent à la noblesse connaisse tous cela. Pour les autres, il n'est que Kisayir...


Depuis les origines, la famille Braise Solaire fit partie du corps de forestiers d’élite chargé de protéger le royaume de Quel’Thalas.
La Maison Brasa Solara fut fondé en l’honneur d’un de ses ancêtres, Eldwin Braise Solaire, mort aux champs d’honneur au cotés d’Alleria Coursevent, dont il était l’ami et le second.

Plusieurs décennies après sa mort, la Maison se scinda en deux familles. En effet, Finwë Braise Solaire eût deux épouses : Alienala Noirsoleil, fille d’Eagon Noirsoleil, dont elle était la seule parente. Elle était connu pour sa témérité ainsi que pour son respect de la nature, certains médisants de la cour ne voyaient en elle qu'une forestière de basse extraction.. Ses escapades aux côtés de son mari et de ses hommes lui coûtèrent la vie. Toutefois, auparavant, après avoir enfanté quatre filles, elle parvint a lui donné un fils, que l’on nomma Nimrodd (perso Chasseur).
Sa seconde épouse, Viraja Chantesang, la Dame aux deux soleils, avait déjà eu des enfants d’un précédent mariage, des jumelles : Elyanyia et Brisëis. Plus vieilles que Nimrodd, elles ne lui disputaient pas le contrôle de la maison, n’en ayant ni l’envie, ni les moyens politiques et légaux. Finwë les receuillit au sein de sa maison bien que désirant ardemment avoir d’autres héritiers mâles issus de son sang.
Des années plus tard, Viraja accoucha de jumeaux, Elladan et Elrohir.

Lors d'une cérémonie en la mémoire de sa mère, Nimrodd choisit de porter le nom de celle-ci, pour que nul ne puisse l’oublier, et que le nom des Noirsoleil puisse perdurer. Étant le fils aîné de la Maison, le poste de Patriarche lui revint de droit, d’aucun dise que depuis ce jours la jalousie alimenta les braises de la lignée de Chantesang. Car même s’ils s’aimaient autant que des frères le puissent, difficile pour les jumeaux, mais surtout pour leur mère, de voir passer leur lignée en second au sein de la maison qui porte leur nom. S’instaura alors, pour plusieurs décennies, un jeu de pouvoir et de contre-pouvoir entre les deux familles pour légitimer l’appartenance du Patriarche à telle ou telle famille. Néanmoins, Nimrodd vivant, rien ne pouvait changer le climat établi.
Si les Noirsoleil restaient particulièrement attachés à la tradition en faisant partie des forestiers d’élites, Elladan et Elrohir se tournèrent l’un vers la magie, l’autre vers la voie des armes.

Elladan avait ouvert le chemin menant à la magie, et beaucoup de ses descendants s’y engouffrèrent, ne faisant aucune distinction entre les arcanes, la démonologie et toutes autres pratiques d’arts mystiques. Pour eux, l’essence du pouvoir, qu’il soit politique ou autre, se tenait à droite de la maîtrise de la magie.
Les gens d’Elrohir, comme on les appela, tout guerrier qu’ils étaient, firent de plus en plus de recherche sur la lumière ainsi que les Naarus, voyant en eux une autre manière de combattre.

Au fils des années la rancœur et la jalousie, avait pris place dans le cœur de la majorité des Chantesang, devenant presque héréditaire, estimant se faire déposséder du commandement et de la gestion de leur maison, alors que plus en plus d’entre eux dénigraient l’enseignement des Péregrins. Le fer de lance de cette animosité fut le dernier né des Chantesang, Kisayir.

Ce jeune noble de grande stature serait, pour certain, l’archétype de son peuple ainsi que de son rang.
Son visage, entouré d’une longue chevelure noir ébène faisant ressortir le teint pâle de sa peau, est anguleux et plaisant à regarder. La physionomie de celui-ci, malgré ses traits fins empli de charme, ne permet pas de distinguer les sentiments éprouvés par Kisayir, ni le fond de sa pensée. Si bien qu’il parait porter perpétuellement un masque froid et hautain. Néanmoins, ses yeux verts pales, similaires à deux émeraudes, sont particulièrement expressifs. Ils ont la particularité, en de rares occasions, de se teinter d’un vert véronèse lorsque Kisayir se consume de colère ou éprouve un plaisir indicible. Dans les deux cas, peu de personnes purent relatées cette particularité…
L’or et le noir (ou le bleu nuit) sont ses couleurs, et lorsqu’ils n’arpentent pas la cour ou les soirées mondaines, ils portent des vêtements mettant en valeur une musculature travaillée, afin de faire oublié la minceur de sa silhouette. Ses mouvements sont silencieux, fluides et gracieux, mais sobres et rarement inutiles, contrôlant son espace semblable à un serpent pouvant frapper à tout moment, ce qu’il est…
Certaines courtisanes et jeunes femmes issues de la nouvelle noblesse, font courir la rumeur que depuis peu, il possède un tatouage représentant une pièce d'or marqué d'une clef de sol en train de saigner et dont le liquide remplit la base de la pièce. Contre celle-ci est lové un serpent, donc le corps forme un C et la gueule ouverte, sur laquelle repose la pièce, boit le sang qui s'en échappe.

C’est dans ce climat d’intrigue et de dissension que la Maison Brasa Solara tente de perdurer aujourd'hui. Nul ne sait ce qu'il advint des jumeaux Chantesang. Une folle rumeur, semblable à une murmure, prétend qu' Elrohir aurait été retrouvé...