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 Un passé sauvage [Histoire de Fildias, alias Brume Noire]

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Granitte
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Granitte


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MessageSujet: Un passé sauvage [Histoire de Fildias, alias Brume Noire]   Un passé sauvage [Histoire de Fildias, alias Brume Noire] Icon_minitimeDim 18 Avr 2010 - 13:46

Cette arbre... cet arbre, au milieu des Bois de Chants éternels, enseulé, loin du regard de tous. Non loin de Brise-Clémente, cette arbre avait sûrement vu plus de choses qu'un être vivant autre n'aurait pus voir. Elle a assisté de loin à l'attaque du Fléau, à vu la racaille troll et ses raids nombreux, et par le passé, il avait vu toute les scène les plus importantes de mon histoire. C'est pour cela que le revoir me rends si nostalgique.

J'étais l'un des elfes les plus admirés, de mon jeune âge. Mon enfance était entourée de jeunes filles qui aimaient la couleur de mes cheveux et de ma peau, noir ébène et mâte. J'enchantais toutes les demoiselles avec mon sourire et ma voix. Et à côté de cela, il y avait cette autre elfe, du même âge que moi, dont la peau était d'un blanc ivoire et ses cheveux blonds pâles. Il était, pour certains, le rebut de notre société : un albinos. Les autres enfants se moquaient de lui, et il avait beau rester à l'écart, loin des autres, il subissait toujours leurs moqueries.

Cet enfant était pourtant gentil, au fond : il passait du temps avec les animaux, assis au pied de cet arbre, à jouer de son instrument à vent qui attiraient les oiseaux et les papillons. C'est attiré par cela, qu'un jour, je me rendis à cet arbre pour le rencontrer, et lui parler. Pendant longtemps, je restais à côté de lui, tandis qu'il jouait de son instrument, et je demeurai silencieux. Jusqu'au moment où je décidais de lui prêter ma voix, chantant de manière improvisée à sa mélodie. Aussitôt, le courant passa entre nous, et nous ne nous quittions plus.

Depuis tout ce temps, nous partagions nos moments ensemble : là où nous désirions la paix, nous nous retrouvions ensemble pour chanter et jouer ; là où nous cherchions le contact, nous allions voir les autres enfants ensemble. Nous nous complétions, à tel point que nous étions surnommés les "Frères Bicolore" de manière moqueur, mais qui faisait notre fierté.

Des années plus tard, nous nous retrouvâmes à cet arbre où nous nous fîmes une promesse chacun : tous les deux, nous entrerions dans les ordres de Quel'Thalas, moi comme guerrier, lui comme forestier. Plus tard, lorsque nous serions reconnus comme héros, nous partirions faire le tour du monde pour chanter nos récits d'aventures. Autour du monde, on connaîtrait nos aventures et notre nom.

Et puis, arriva cette journée maudite, où le Fléau dévasta la grande et magnifique Quel'Thalas. Mon ami et moi même restâmes à Brise-Clémente, que les morts-vivants avaient épargné, et où nous avons tremblé de peur, l'un comme l'autre. Après ce jour, je rentrais dans les armées, mais mon ami, traumatisé, décida de rester dans le village, et de rendre le moral aux gens par ses mélodies. Nous nous sommes séparés... pendant des années après cela.

Les trolls, leurs raids s'ensuivaient sans cesse. Nous avons encaissé tellement d'attaque que je ne les comptais même plus. Et la dernière dont je fus le témoin resta gravé dans ma mémoire comme le jour de ma malédiction et de mon chant d'espoir tout à la fois : un troll pratiquant le vaudou, me transforma en animal sauvage, félin au pelage noir et aux yeux lisant les ténèbres. Honteux de mon apparence, je fuis au loin, et me cachait hors des regards de toutes les villes des Sin'Dorei.

Des années plus tard, la mélancolie me prit, et je décidai de retourner à cet arbre. Ci trouvait un jeune elfe, aux cheveux blond comme le soleil, et à la peau blanche comme les nuages : je reconnaissais mon camarade. Pendant trois jours et trois nuits, il était resté au pied de cet arbre, m'observant de loin, autant que je l'observais. J'espérai qu'il me reconnaisse, et après trois jours et trois nuits, j'eus ma réponse : il se leva, s'approcha et me tendit la main, comme si j'étais un simple animal. Je claquai des dents, pour lui faire comprendre qu'il devait faire attention. J'avais pris quelques mimiques animales avec le temps, mais lui ne les comprenait pas encore.

Pendant des semaines, je le suivais, comme son ombre, attendant un moyen de lui faire comprendre qui j'étais. Un jour, il joua une musique douce et agréable. Reconnaissant l'air qui était le notre, je chantait avec ma voix animale, le faisant comprendre finalement qui j'étais. Après cela, nous passâmes des années ensemble, à parcourir le monde, et à chanter ensemble.

Un jour, nous nous sommes retrouver devant notre arbre. Il me demanda de rester à cet arbre, et de l'attendre : il devait aller retrouver quelqu'un qui lui était chère, et cela serait dangereux. Il ne voulait pas me lettre en danger, et souhaitait que je reste à attendre son retour. Pendant des jours et des jours, je l'ai attendu, jusqu'au jour où un troll vint me voir, m'annonçant ce que je redoutais, mais ce que j'avais compris, intérieurement, la veille : mon ami était mort. Ce troll, narquois et désagréable, me libéra de ma malédiction, m'annonçant que la plus grande douleur serait d'être seul dans ce monde.

Redevenu un elfe, j'étais mort, inconnu de tous. Je voyageai, à la recherche de primes à donner. Je fut rapidement surnommé "La Brume" dans ce monde de ténèbres et de crimes. Je n'étais qu'un criminel, un simple tueur à gage hors charte. Et durant une tentative de prendre une prime, j'ai connu l'un des membres de la Famille. Je les ais rejoins dans le but de recevoir une force considérable, pour tuer le meurtrier de mon ami, ainsi que le troll qui m'avait enlevé ma malédiction.

Chaque jour, je me rends à cette arbre, et je l'observe. Je l'observe, et je me souviens à quel point les liens peuvent être fragiles... et peuvent se briser. J'ai peur... pourquoi devrai-je tisser un nouveau lien, maintenant...
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Granitte
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MessageSujet: Une discussion animé (animale)   Un passé sauvage [Histoire de Fildias, alias Brume Noire] Icon_minitimeJeu 3 Juin 2010 - 14:23

Un nouveau lien s'était créé sans qu'il ne s'en rende compte. Il avait pourtant tout fait pour éviter que cela n'arrive, au point d'en avoir blessé quelqu'un qui lui était intimement cher. Il avait finalement abandonné l'idée de voir ce lien se briser, tellement cette idée le faisait souffrir. Mais alors qu'il avait finalement accepté cette idée, il avait peur. Peur que ce lien se brise sans qu'il ne puisse y faire quoique ce soit, comme cela c'était arrivé par le passé.

C'est donc d'un pas décidé que Brume c'était rendu dans la Palace, à la recherche d'une crypte bien précise, cachée dans l'ombre du lieu. Cette crypte renfermait peut-être la dernière chance pour lui de devenir rapidement fort, pour être capable de préserver ce lien qu'il ne voulait pas voir se briser. Il arriva en face de l'entrée, les escaliers menant à la crypte sombre et malodorante. Il s'empressa pourtant de les descendre, le regard plongé dans les ténèbres, jusqu'à arriver dans une grande salle éclairée par des flammes noires.

Dans cette salle se tenait une orque penchée au dessus d'une sorte de boule bleu brillante qu'elle semblait analyser sous toutes les coutures. Brume se râcla la gorge, provoquant un sursaut de la part de la femme qui se retourna tout aussi brusquement. Après quelques instants, un sourire s'étira sur son visage, tandis qu'elle posait l'un de ses outils sur la table derrière elle.


- Tiens tiens, qui voilà donc ? Alors, casanova ? On vient chercher réconfort entre les seins de la Courtisane ?

Elle émit un léger rire qui laissa cependant Brume de glace. Il n'était pas là pour rire, mais pour un sujet plus sérieux. La Courtisane posa ses mains sur ses hanches, penchant la tête sur le côté, interrogatrice.

- Hé bien ? On a le souffle coupé par l'opulente poitrine qui te fais face ? Ou tu es venu me demander quelque chose ?

- J'ai parlé à Brocante de mes sentiments pour elle...


Le regarde de la Courtisane se fit encore plus itnrigué, comme si elle ne s'attendait pas à cette réponse. Elle croisa les bras doucement, observant attentivement l'elfe, comme si elle attendait plus de détails. Comprenant cela, Brume poursuivit :

- Je n'ai compris que trop tard qu'un lien s'était formé entre nous. Je l'ai repoussé tant de fois, j'étais sûr qu'elle serait partie avant qu'il ne se soit fais, mais il était trop tard : elle est devenue essentielle à mes yeux.

- Hé bien, mes félicitations, mon grand. Maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire : je suis certaine qu'elle n'attend qu'un mot de ta part pour s'offrir à toi.

- Ce n'est pas ça, le problème !


Il avait dis cela avec une grand violence qui surpris l'orque qui restait sur place, mais dont le sourire venait de se dissiper. Dans la même intensité dans la voix, l'elfe continua :

- Aujourd'hui, je vis avec la peur de voir se lien se briser, de ne pouvoir la sauver si jamais elle était menacée, et de devoir à nouveau voir un lien disparaître avec la mort. Je n'avais plus peur de mourir, ni de voir mourir quelqu'un, mais aujourd'hui, maintenant qu'un lien s'est formé, je crains la mort, sous toutes ses formes.

Malgré sa fureur, l'orque semblait calme et attentive. Elle l'écoutait, sans pour autant réellement savoir ce qu'il attendait d'elle, ce qui attisait d'avantage sa curiosité. Il reprit une respiration normal, masque de sérénité pour une demande particulière.

- Le problème est que je dois accomplir une vengeance, dont je ne suis même pas sûr de revenir vivant. Et je ne veux pas qu'elle vive la même chose que j'ai pus vivre. Je veux vivre après cette vengeance, et en l'état actuelle des choses, cela sera impossible. J'ai donc besoin de devenir plus fort, et d'être capable de vaincre la mort elle-même.

- Je pensai que Masque s'occupait de ton entrainement, alors pourquoi viens-tu me voir ? Elle saura te rendre puissant, où est le problème ?

- Le pillier Masque est forte, c'est vrai. Mais ce qu'elle fait n'est pas dans mes habitudes, et surtout, ne pourra protéger que moi. Hors, je veux aussi pouvoir protéger Brocante. Et surtout, je n'affronterai pas n'importe qui, et me dissimuler derrière des... visages différents ne pourra pas me permettre de gagner. J'ai besoin d'une puissance plus grande... comme la votre.


Les yeux de Courtisane se froncèrent : il était donc venu devenir son disciple. Elle fit rapidement demi-tour et lança, de manière froide.

- Laisse tomber cette idée : tu n'as rien pour être un initié. La Fielmagie demande qu'on pense à soi avant tout, et non aux autres. Et elle n'est pas puissante au point de vaincre la mort : elle ne fait que la retarder.

- Alors, aidez moi à trouver quelque chose ! Vous êtes pleine de savoir sur plusieurs sujets, vous devez bien avoir une idée pour que je sois fort le plus rapidement possible !

- Je t'ai dis de t'en aller : je n'ai aucun devoir envers toi, ni aucune obligation de t'aider !

- Je ne partirai pas avant d'avoir eu votre réponse !


Courtisane fit vivement demi-tour avant de foncer sur lui pour l'attraper à la gorge, le plaquer au mur et le soulever à quelques centimètres du sol. Brume étouffait, tenant les mains de l'orque, sans pour autant lutter. Il cherchait son air, tandis que la femme lui dit, d'une voix grave semblable à celui d'un démon :

- Je n'ai rien à te proposer, car je n'ai aucune raison de le faire ! Je n'ai rien à gagner à t'aider, ni à t'entrainer ou quoi que ce soit d'autre. Si tu veux devenir plus fort, tu n'as qu'à suivre mon conseil et aller en enfer ! Si tu en reviens, on reparlera de cette histoire.

- L'enfer... sera de la laisser... pleurer... sur mon cadavre...


Il fixa l'orque en serrant les dents sous l'asphyxie, déterminé à ne pas reculer mais à ne pas lutter contre elle. Elle sembla ciller pendant quelques secondes, avant de lâcher l'elfe qui retomba lourdement sur le sol, allongé, prenant de grandes bouffées d'air putride de la ville. La Courtisane l'orbserva d'un air dégouté, comme si le pathétique de l'elfe lui donnait envie de vomir. Elle fit demi-tour et s'en retourna à la table, l'elfe se mettant assis, toujours étourdis par le manque d'oxygène. Après quelques secondes de réflexion, elle déclara doucement :

- D'ici quelques semaines, j'aurais acquis une âme puissante. Cette âme doit me servir dans mes recherches, mais j'arriverai à en tirer d'avantage si elle est sous mon contrôle total. Quand j'aurais eu cette âme, je l'analyserai, puis je déciderai s'il est possible de te l'implanter, de manière à ce que vos esprits fusionnent. Si cela marche, tu devras me révéler les secrets de cet esprit, quel qu'en soit le prix. Je me fiche que tu risques de mourir, je ne veux surtout pas gâcher cette âme pour rien.

L'elfe gardait les yeux baissés, attentif aux paroles du Pilier en face de lui. Elle se tourna vers Brume, déclarant solennellement :

Ne te fais pas d'illusions : si jamais ton âme n'est pas assez déterminé, c'est ton esprit qui sera absorbé par celui que tu combattras en toi-même. Cela sera un combat de tous les instants, sans relâche, pendant plusieurs mois. Tu risques même de voir ton corps se flétrir et pourrir comme un mort. C'est la seule solution que j'ai à t'offrir. Maintenant, va-t'en : j'ai encore du travail.

Elle se retourna à nouveau pour étudier l'orbe sur sa table, tandis que l'elfe se levait tranquillement, encore sonné, pour remonter les escaliers. Il n'y avait plus rien à ajouter : il était venu chercher un force, elle allait la lui offrir. Il ne lui restait plus qu'à attendre, et à prier pour que son âme soit assez déterminée pour tenir la distance face à cette puissance.
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