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 [Récit Personnel] Granitte

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Granitte
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MessageSujet: [Récit Personnel] Granitte   [Récit Personnel] Granitte Icon_minitimeVen 29 Mai 2009 - 1:23

Ses mains couverts de gants cachant le rouge sang les recouvrants, l'orcesse pénétra dans une taverne d'Ogrimmar, à la réputation douteuse, tout comme l'ambiance. Elle s'avança jusqu'à la table où était installé un elfe au visage caché par une vulgaire capuche. Elle s'assit sur une chaise, en face de lui, et lui jeta un petit sac en plein visage. Après un temps de flottement où l'elfe se remit de la surprise, ce dernier ramassa l'objet et l'ouvrit pour en voir le contenu. Ce qu'il vit lui retourna presque le cœur, mais il sourit tout de même, comme satisfait.

Il referma le sac et sortit de sa cape un petit sac d'or qu'il posa devant l'orcesse qui le pris et le rangea bien à l'abri dans sa poitrine bien fournie. L'homme tendit la main vers elle, attendant un réaction de sa part. Elle l'observa un moment, puis cracha dans la main de l'homme, se levant et s'en allant au bar, demandant de quoi boire, quelque chose de fort.

Un habitué, qui était installé à côté de lui, demanda à sa voisine :


C'était quoi ce soir, Graa ?

Elle se tourna vers l'homme et hésita un moment, puis sortit un autre sac contenant deux oreilles... de Taurens, apparemment. Elle sourit avec son habituelle satisfaction personnelle :

Une vrai corrida, du début à la fin... surtout la fin. J'ai donné la partie manquante à ce client comme preuve. Dommage qu'il ait tout de suite accepté les conditions : j'aurais pus m'amuser un peu encore.

L'orc ricana discrètement et dit, avec un sourire :

T'es bien le genre de femme qui me plaît, Graa... Pourquoi ne viendrais-tu pas passer la nuit avec moi, ce soir ?

Elle ne put s'empêcher de rire ouvertement, déclarant :

Yuil, il faudrait me payer pour coucher avec toi, mon cochon. Mais t'en fais pas, un jour, une âme charitable pensera à toi.

Très drôle. Mais dis voir, depuis le temps, tu devrais tenter de passer à la vitesse supérieur : je suis sûr que deux-trois personnes seraient heureuses de t'avoir parmi elle, tu sais ?

Graa semblait soudainement intéressée par ce que venait de dire l'homme. Elle se pencha un peu plus vers lui, mais il lui tendit simplement un bout de papier.

Contact cette personne : si il te considère comme qualifiée, tu te feras plus d'or que quiconque en ce monde.

Elle prit sèchement le bout de papier, bu sa choppe d'une traite et s'en alla doucement, rangeant le bout de papier à l'intérieur de son décolleter. Il avait peut-être raison, après tout, peut-être fallait-il qu'elle passe à la vitesse supérieur.

3 jours plus tard


Graa entra dans la taverne d'Orgrimmar. C'était sans doute la dernière fois qu'elle y viendrait, avant un moment. Finalement, elle allait pouvoir quitter ce taudis, et passer à autre chose. Fidèle au poste, Yuil était assis sa place, buvant toujours sa choppe de bière chauffé par la chaleur des Tarides.

Elle s'assit à ses côtés, commandant de quoi boire. Il la remarqua soudainement, se tournant vers elle avec des yeux surpris :


Graa ? Je m'attendais pas à te voir : pour une fois, il n'y a personne de suspect aux tables voisines.

Je ne viens pas pour remplir un contrat, mais pour te remercier, Yuil. Grâce à toi, je suis une autre femme.

C'est bien la première fois qu'une femme me dit ça. Je m'attendais à tout, sauf à ça.

Oh, mais je crois que la journée te réservera plein d'autres surprise.

Un petit moment passa, jusqu'à ce qu'elle dise, finalement :[/b]

Pourquoi ne viendrais-tu pas passer la nuit avec moi, ce soir ?


Quelques minutes plus tard



[i]Il était bien attaché au lit, les bras accrochés solidement, lui évitant tout mouvement. Elle se tenait debout à côté de lui, remplissant un verre d'un liquide à l'odeur agréable. Elle lui leva doucement la tête, le faisant boire ce liquide qu'il semblait savourer. Quelques secondes après avoir avalé, l'orc semblait être paralysé, puis d'un seul coup, ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortait de sa gorge.


Inutile, Yuil : tu ne pourras plus parler. J'ai brûler tes cordes vocales, elles sont très abîmés. Tu ne pourras même plus hurler ta douleur, juste expirer.

Elle se tourna vers une table, sur laquelle était posée une dague aguisée à souhait. Elle se tourna vers Yuil, qui semblait effrayé. Il s'assit à côté de lui, et caressa sa joue.

Ne t'inquiète pas : je ne vais pas te tuer. Je vais juste faire de mon mieux pour que tu ne puisses plus jamais dire quoique ce soit sur moi, ou sur d'autres.

La nuit allait être très longue, pour Yuil et pour Graa. Mais ils seraient les seuls à le savoir, et ce, sans doute à jamais. Elle allait, après ce soir, passer à la vitesse supérieur.
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Granitte
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MessageSujet: Renaissance au sein de la famille   [Récit Personnel] Granitte Icon_minitimeSam 25 Jan 2014 - 18:04

Ce n'est pas par plaisir qu'elle avait passé les quelques années suivant la débandade de la secrète famille au sein de la ville-basse de Shattrah. C'était le seul endroit où aucun ne viendrait la chercher, ni vivant, ni mort. Le murmure d'un passé lointain ne l'avait pas rattrapé ici : personne ne connaissait l'existence de Graa les Mains Rouges, ni de Courtisanes, ni de "la belle dame gérant la maison des Nymphes." Personne ici ne l'interpelait autrement qu'en sifflant sa poitrine généreuse et toujours aussi attirante et savoureuse à l'oeil.

Comment décrire son exil ? Pour cela, il fallait remonté à loin en arrière. La famille, alors en déclein, semblait devenir de moins en moins accueillante pour une répudiée et une malveillante comme elle. Non pas qu'on montra de l'animosité à son égard, mais le lien qui reliait les membres de cette congrégation semblait avoir disparu en même temps que certains de ses membres les plus actifs. Et un jour, Graa elle-même disparue dans la nature. Loin de sa propre volonté, c'était celle d'une autre qui l'avait prise : Mornica. Oui, Mornica, la femme qui avait tué son enfant, dont elle avait volé l'âme et qu'elle avait ensuite absorbé pour en prendre les pouvoirs, abandonnant la fielmagie. Mais deux âme dans un même corps semblait trop pour l'orque qui se retrouvait parfois un lieu ailleurs, inconsciente de plusieurs jours passées à divaguer au gré des chemins, comme poursuivant des fantômes.

Alors, elle alla trouver refuge loin d'Azeroth, son visage étant devenu trop connu pour passer inaperçu. Il fallait se terrer loin de tout et attendre que le vent tourne. Mais alors qu'elle s'isola loin des autres, elle apprit la nouvelle : les Pilliers étaient tombés. C'était comme un coup de pistolet en plein coeur qu'elle avait reçu alors. Son âme tomba doucement en léthargie, alors que ses connaissances en fielmagie se dissipaient, la laissant sans rien que des souvenirs d'une autre personne qu'elle avait connue plutôt que ses propres souvenirs.

Mais alors qu'elle buvait sa ènième pinte dans la Taverne du bout du monde, sa hanche la brûla, lui rappelant une sensation ancienne qu'elle avait oublié. C'était sans doute cela qui la sortie de sa léthargie. Sur sa hanche son tatouage s'éveilla. C'était le signe. Le signe d'une renaissance. Quelqu'un l'appelait. Non, pas quelqu'un : un Pillier. Un Pillier avait touché son propre tatouage et communiquait enfin avec les autres. C'était le jour du retour pour Graa les Mains Rouges. Elle avait peut-être perdu en savoir démonologique et en désir de rechercher toujours plus loin les limites de la manipulation, mais son corps appartenait encore à la famille.

La renaissance, oui. C'était ça que son âme attendait : de renaître au sein de la famille. Et elle l'attendait. Stigmate avait déjà tout prévu, certainement. Elle reconnaissait bien là le Pillier central. Alors qu'elle prenait sa lame dégageant une énergie glacial, prenant la décision de revivre en se baignant dans le sang des roturiers de la taverne, elle murmura en souriant, ses yeux bleus devenu rouge sang : "Enfin ! Les affaires reprènnent !"
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